La majorité des feux tricolores implantés dans différents coins de la capitale Bujumbura, notamment sur les carrefours du centre-ville, sont dysfonctionnels, ce qui ne facilite pas la circulation routière. Les passagers et conducteurs de véhicules, quant à eux, expriment qu’il y a eu de la négligence dans l’entretien de ce matériel et demandent la réparation de ces outils.
Nous sommes le lundi 3 février, au centre-ville de Bujumbura et à ses alentours, pour nous rendre compte de l’état des lieux des feux tricolores installés pour faciliter la circulation routière. Le constat est que, la plupart de ces matériels ne sont plus opérationnels. Quelques-uns sont cognés par les conducteurs et n’ont jamais été réparés, comme par exemple ceux qui se localisent sur la route Musaga.
Dans d’autres places, comme l’endroit dit vélo-moto, tout près du Palais des arts sur le boulevard Patrice Lumumba, à la jonction de la chaussée du Prince Louis Rwagasore et de l’avenue de l’amitié, tout près du rond-point de la banque Bancobu, à la jonction de l’avenue de la RDC et du boulevard de l’Uprona, à proximité de la place Face à Face, au rond-point de la place de l’indépendance ou tout près du bâtiment de la mairie de Bujumbura, ces feux sont à l’arrêt depuis quelque temps.
Cependant, dans quelques endroits où se croisent plusieurs véhicules, les policiers de la sécurité routière se retrouvent obligés d’assurer la circulation. Malheureusement, ils ne sont pas présents dans tous les lieux où ces feux tricolores sont en panne.
Certains passagers et les conducteurs expliquent qu’il s’agit de la négligence dans la réparation de ce matériel d’une grande importance.
Sachez que, ces outils ont été installés en 2017 par la société chinoise nommée « Sinohydro Tianjin » et ont été implantés sur 18 carrefours de la capitale économique, Bujumbura.