L’inspection générale de la police du Burundi dénonce que les conducteurs de transport en commun alimentent le marché noir en carburant au lieu de respecter les trajets et les tours conformément au carburant reçu. Elle fait un appel à l’administration et aux forces de l’ordre pour suivre de près si le carburant donné par la Sopebu n’est pas détourné.
Joseph Nimpagaritse, l’inspecteur général de la police du Burundi, met en garde les transporteurs qui vendent le carburant au marché noir à des prix élevés au lieu d’assurer le transport comme il le faut. Il dit que celui qui sera appréhendé dans ce genre de spéculation sera sévèrement puni.
« Nous avons beaucoup d’exemples, car, après avoir saisi le carburant, nous suivons des traces pour connaître l’origine. Nous avons trouvé qu’ils vident les véhicules pour vendre le carburant. »

Il demande à l’administration de suivre de près que les passagers ne sont pas laissés à mi-parcours et demande aussi à la police de collaborer avec l’administration afin de se rendre au centre-ville pour veiller surtout au respect des trajets et d’autour.
« Nous avons décidé que désormais, tous les bus en mairie sont dotés d’autocollants, ce qui nous permettra de suivre s’ils travaillent convenablement et pour ceux de l’intérieur du pays, d’avoir une couleur unique. Nous avons décidé d’affecter une équipe au centre-ville pour vérifier si les trajets sont respectés et si tous les véhicules font le transport.»
M.Nimpagaritse fait savoir que les transporteurs qui seront attrapés dans ce genre de spéculation seront sévèrement sanctionnés et même rayés de la liste des transporteurs en commun.
« Pas de pitié pour ceux qui outrepasseront cela, car ils veulent handicaper le bon fonctionnement de l’État. En premier, pour tous les transporteurs, leurs bus seront retirés du transport en commun pour qu’ils ne restent dans ce secteur que les patriotes pour œuvrer pour l’intérêt général de la population. »
Il met en garde aussi les policiers : « La loi est claire, un policier qui est attrapé dans de telles spéculations, il faut aussi étudier sa révocation, il ne mérite pas même de porter l’uniforme de la police. »
Il demande à tous les citoyens de dénoncer tous les spéculateurs afin qu’ils soient sanctionnés.
« Nous voulons de la transparence dans ce secteur. Que les forces de l’ordre soient aussi très vigilantes et veillent au strict respect des itinéraires qui seront d’ici peu bien connus du public. »
Signalons qu’une commission a été mise en place pour une bonne coordination de cette activité. C’était ce vendredi 25 janvier dans une conférence de presse tenue par l’inspection générale de la police du Burundi.