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PARCEM : « Quand la production augmente, les prix se régulent»

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L’ONG locale Parcem recommande aux autorités burundaises de fournir assez d’efforts pour rendre plus disponibles les produits. Selon cette organisation, la régulation des prix sur le marché par des mesures administratives est une stratégie qui n’apporte pas de solution adéquate à la carence des produits.

Faustin Ndikumana, Directeur national de l’organisation Paroles et actions pour le réveil des consciences et le changement des mentalités (PARCEM) précise bien que la régulation des prix sur le marché ne sera applicable que lorsqu’il aura plus de production. Il faudra une bonne analyse, une étude approfondie par rapport à cela.

« Parcem considère ça comme une idée mais qui est vue comme un idéal parce qu’il serait difficile de l’appliquer. D’abord, la régulation par principe devient beaucoup plus pratique quand il y a monopole ou oligopole, or, dans ce cas, il y a plusieurs offreurs et plusieurs acheteurs. » 

D’après la Parcem, lorsque la production augmente, les prix des marchandises se régulent, ils chutent d’eux-mêmes.

« Les circuits d’approvisionnement sont différents, ça peut être de l’intérieur et d’autres de l’extérieur. Le coût de production n’est pas un accès pour tous les produits qui entrent dans la ville de Bujumbura sans parler des difficultés liées aux transports, il y a la carence du mazout. Donc, il y a un risque de voir ces produits se raréfier beaucoup plus et partant alors les prix exploseraient beaucoup plus», a-t-il dit.

Ndikumana, il faudra qu’il y ait de la stratégie de l’offre permettant de multiplier l’offre, voir comment faciliter même les produits qui viennent de l’extérieur pour venir compléter le marché intérieur.

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