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Bujumbura : Les habitats se plaignent de ne plus pouvoir se permettre d’acheter le sucre

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Le sucre de la Sosumo est de nouveau disponible dans plusieurs points de vente en mairie de Bujumbura. Cependant, la situation reste préoccupante pour les consommateurs qui  se plaignent de ne plus pouvoir se permettre d’acheter le sucre, dont le prix a été fixé à 8000 francs burundais le kilogramme.

Selon des commerçants détaillants, les longues files d’attente qui étaient autrefois fréquentes ont disparu, mais cela ne signifie pas que les clients affluent pour acheter ce produit.

Le constat par exemple à Nyakabiga I est  que dans certains points de vente, comme chez Munyarwanda,  le sucre est bien présent, mais les clients ne se déplacent plus comme avant. Les commerçants affirment que la hausse des prix a dissuadé de nombreux acheteurs. Dans d’autres magasins, comme ceux situés sur l’avenue de la jeunesse à Nyakabiga II, les vendeurs indiquent qu’ils ne vendent qu’à partir de 2 kilos, à  8000 francs le kilo, et notent également un manque de demande.

Face à cette situation, certaines boutiques qui vendaient du sucre en petites quantités ont décidé d’abandonner ce produit, craignant des pertes financières. Certains habitants de Nyakabiga expriment leur frustration, affirmant qu’ils ont presque oublié le goût du sucre depuis l’augmentation de son prix, et demandent aux autorités de prendre des mesures pour réduire ce coût

Une Situation Générale au Nord de Bujumbura

La situation n’est pas meilleure dans d’autres quartiers comme Carama et Kinama, où les consommateurs rapportent également des difficultés à se procurer du sucre à cause de son prix exorbitant. Certains commerçants affirment aussi qu’ils vendent le sucre à 8000 francs burundais  le kilo, mais notent une baisse significative de la clientèle.

Les consommateurs et les vendeurs de sucre s’accordent à dire qu’ils ont mal accueilli cette hausse des prix. Ils ne comprennent pas pourquoi le sucre produit localement est vendu au même prix que celui importé. Ils demandent à l’administration de revoir cette décision afin de rendre le sucre plus accessible à la population, qui fait face à des conditions de vie difficiles.

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