D’après les dernières déclarations de Jérôme Niyonzima, secrétaire général de l’État et porte-parole du gouvernement, la moitié des cas a été enregistrée dans le district de Bujumbura Nord, la capitale économique du pays.
Niyonzima a annoncé la création d’une commission de neuf membres chargée de coordonner les efforts de lutte contre cette épidémie. Depuis le début de l’épidémie, le 25 juillet 2024, 34 des 49 districts sanitaires du Burundi ont signalé au moins un cas positif, avec un total de 564 cas rapportés. Le district de Bujumbura Nord est le plus touché, comptabilisant 245 cas.
Malgré les efforts déployés, des défis persistent. Bien que certains problèmes puissent être résolus grâce à l’équipe technique mise en place par le ministère de la Santé, le porte-parole du gouvernement a souligné que d’autres nécessitent une réponse multisectorielle. Dans cette optique, le gouvernement propose la formation d’un comité de crise qui inclura des ministres de divers secteurs, tels que l’intérieur, la santé publique, l’environnement et l’éducation, afin de lutter efficacement contre la propagation du virus.