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Les employés de la mairie de Bujumbura chargés de l’hygiène réclament deux mois d’arriérés de leur salaire

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Près de 500 employés de la mairie de Bujumbura, principalement des femmes, se battent pour leurs droits alors qu’ils réclament des arriérés de salaire s’élevant à plus de deux mois. Ces balayeurs, qui contribuent à maintenir la propreté de la capitale économique, dénoncent des conditions de travail précaires et un traitement indifférent de la part des autorités municipales.

Photo d’archive 24 janvier 2022 les femmes chargées de l’hygiène en Mairie de Bujumbura

Chaque matin, ces employés se lèvent à l’aube, prêts à affronter des rues souvent dégradées pour effectuer un travail essentiel mais mal rémunéré. « Nous travaillons dur, mais notre maigre salaire arrive toujours en retard, et parfois nous devons attendre jusqu’au 15 du mois pour être payés », explique l’une des balayeuses.

La majorité de ces travailleurs, dont beaucoup ont plus de 20 ans d’ancienneté, se trouvent dans une situation financière précaire. « Nous avons des familles à nourrir, des loyers à payer et des dettes à rembourser. La rentrée scolaire approche, et nous n’avons même pas d’argent pour acheter des fournitures », s’inquiète une autre employée.

Les témoignages recueillis révèlent une détresse partagée, avec des employés qui se sentent dévalorisés et ignorés par les autorités. « Nous demandons simplement d’être traités avec dignité et de recevoir un salaire juste et à temps. C’est déplorable de voir notre travail si peu apprécié », déclare une balayeuse qui a choisi de rester anonyme.

Face à cette situation alarmante, ces employés de la mairie lancent un appel à l’aide. Ils demandent l’intervention du maire de Bujumbura et du président de la République pour qu’ils prennent conscience de leurs conditions de vie et de travail. « Nous ne voulons pas de faveur, juste ce qui nous revient de droit. Si un enfant tombe malade, que pouvons-nous faire sans salaire ? », ajoute une mère de famille, visiblement désespérée.

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