Lundi matin, lors d’une réunion avec les responsables sanitaires et administratifs, la ministre chargée de la Santé, Lidwine Baradahana, a dévoilé des chiffres préoccupants concernant l’épidémie de Monkeypox, également connue sous le nom de variole du singe. Depuis le début de l’épidémie déclarée le 25 juillet de cette année, les cas de cette maladie n’ont cessé d’augmenter.
La ministre Baradahana a souligné que les chiffres reflètent une propagation rapide de la maladie, qui continue de s’intensifier jour après jour. Depuis le début de l’épidémie, 1 100 personnes ont lancé un appel d’urgence en raison de symptômes inquiétants.
D’après elle, parmi les 950 personnes diagnostiquées, 313 ont été admises à l’hôpital pour un suivi médical. Actuellement, 165 patients restent sous traitement, tandis que 148 ont pu regagner leur domicile après avoir reçu les soins nécessaires.
La ministre Baradahana a exprimé son inquiétude quant à la rapidité de la propagation du monkeypox et a appelé à une vigilance accrue. « La maladie se propage très vite et prend du temps à guérir, ce qui nécessite une réponse coordonnée et rapide de la part de tous les acteurs concernés », a-t-elle déclaré.
La situation est préoccupante, et les autorités sanitaires intensifient leurs efforts pour contenir l’épidémie et limiter sa propagation. Le public est également invité à suivre les recommandations sanitaires pour se protéger et éviter la transmission du virus.