La ville de Gitega, capitale politique du Burundi, fait face à une augmentation significative du prix du pain, un aliment de base pour de nombreuses familles. Les habitants expriment leur désarroi face à cette situation qui les oblige à renoncer à un élément essentiel de leur alimentation quotidienne.
Les témoignages des citoyens révèlent que le prix d’un petit pain français a presque doublé, passant de 5 francs à 1000 francs. De même, le pain coupé, qui coûtait auparavant 1500 francs, se vend désormais entre 3000 et 6000 francs. Cette flambée des prix a des conséquences directes sur les enfants, qui se rendent à l’école le ventre vide, une situation inacceptable pour de nombreux parents.
« Les familles, qui auparavant pouvaient offrir un petit déjeuner à leurs enfants avant de les envoyer à l’école, se retrouvent désormais dans l’incapacité de le faire », commentent certains consommateurs. Une réalité selon eux, a des répercussions non seulement sur la santé des enfants, mais aussi sur leur concentration et leur performance scolaire. Certains parents rapportent même que cette situation pourrait entraîner des abandons scolaires, une préoccupation majeure pour l’avenir des enfants de la ville.
Face à cette situation, les habitants de Gitega lancent un appel urgent au ministère du Commerce. Ils demandent des mesures concrètes pour réduire les prix des produits de première nécessité, afin de soulager les familles qui peinent à joindre les deux bouts.