À moins de deux semaines de la rentrée scolaire 2024-2025, les directeurs d’écoles à régime d’internat de la capitale politique Gitega expriment leur inquiétude face à la montée vertigineuse des prix des denrées alimentaires et des produits de première nécessité.
Cette situation met à mal leurs prévisions budgétaires et soulève des craintes quant à la qualité de l’éducation qu’ils peuvent offrir.
Les écoles, qu’elles soient publiques ou sous convention catholique, saluent néanmoins la décision récente du gouvernement burundais d’augmenter les subsides accordés aux établissements. Toutefois, cette aide financière ne compense pas l’augmentation du coût de la vie, notamment le prix du bois de chauffage, qui est passé de 1600 francs burundais à 2000 par jour. Cette hausse rend l’accès à ce combustible vital de plus en plus difficile.
Les directeurs d’écoles font état de difficultés supplémentaires, notamment la rareté du bois de chauffage, souvent disponible uniquement dans des zones reculées, compliquant ainsi son acheminement. Ils demandent instamment à l’administration de leur fournir des alternatives moins coûteuses pour la cuisine des repas destinés aux élèves.
Outre ces défis, la problématique de l’approvisionnement en eau s’invite dans les préoccupations des responsables d’écoles. En période de pandémie de variole du singe, la nécessité d’avoir accès à une eau potable en quantité suffisante devient cruciale. Les directeurs appellent la Regideso à intensifier ses efforts pour garantir une distribution adéquate.