Certains des habitants de la ville de Bujumbura font savoir que certains agents des pharmacies se permettent de vendre des produits pharmaceutiques périmés. Une infraction confirmée par le Cadre d’Expression des Malades au Burundi
« Mon parent a été victime » accuse une de nos sources. Elle indique que son parent a pris le médicament acheté dans une des pharmacies de la ville de Bujumbura à plusieurs reprises sans que sa santé puisse s’améliorer. C’est en vérifiant la date d’expiration que le patient s’est rendu compte qu’il a acheté un médicament périmé. « Le médicament ne lui avait rien servie », poursuit notre source. Selon nos sources, certains des agents des pharmacies utilisent des morceaux de papiers de factures pour camoufler la date d’expiration ou profite de l’inattention des patients ou acheteurs de médicaments.
Pour George Ncutinumukama, secrétaire général du Cadre d’Expression des Malades (CEMABU), cela est contraire à la loi. Selon lui, le manque de connaissances et de compétences des agents qui travaillent dans les pharmacies est l’une des causes de la vente des médicaments périmés. « Ces pharmacies devraient appuyer le ministère en charge de la santé dans son amélioration », considère-t-il. Or, analyse le secrétaire du CEMABU, elles trompent la vigilance dudit ministère en vendant des médicaments périmés. Il déplore de plus que certains agents des pharmacies vendent exprès des médicaments périmés.
Les habitants de la ville de Bujumbura comme le CEMABU demandent à l’autorité habileté veiller à ce que ceux qui vendent des médicaments périmés soient sévèrement punis. CEMABU conseille aux patients de toujours lire la date d’expiration du produit pharmaceutique avant chaque achat.