Le président de l’Olucome rappelle que le taux d’inflation est monté jusqu’à plus de 26% et propose la mise en place d’une commissions d’experts pour inverser la tendance
« C’est la toute première fois. Avant le taux d’inflation était au plus à 8% », a fait remarquer Gabriel Rufyiri, président de l’Observatoire national de Lutte contre la Corruption et les Malversations économiques, ce lundi 16 janvier 2022. Il a déploré que l’inflation vient aggraver la cherté de la vie d’une population en dessous du seuil de pauvreté. « Le PIB par habitant et par an est à 260 USD au Burundi alors qu’il est de 800 USD en République démocratique du Congo » note monsieur Rufyiri avant de rappeller que le Burundi est le pays le plus pauvre au monde. Pour lui donc, les institutions du pays devraient mettre en place une commission d’experts pour faire face à cette montée en flèche du taux d’inflation. « Cela ne peut pas continuer comme ça. » Ce militant de la société civile regrette qu’une partie de la population porte les charges des conséquences de l’inflation.
L’Olucume estime également que le gouvernement devrait tout faire pour revoir la loi budgétaire. D’après son président, des sommes d’argent qui devraient être injectées dans des secteurs porteurs de croissances sont dépensées dans des activités de loisir. « Cela donne l’image d’un père de famille irresponsable qui qui veut se plaisir chaque jour ». Et cela ne peut pas développer un pays.
L’Olucome propose de plus un budget d’austérité en plus d’une commission d’experts multidisciplinaire pour trouver une solution contre l’inflation.