Le 2ème cycle à l’Université du Burundi fait face à mille et un problème. Parmi eux, les étudiants citent l’insuffisance du personnel qualifié, le manque d’ordinateurs… Le recteur de cette institution ne nie pas l’existence de ces problèmes. Il annonce que son université est en quête des voies de sortie.
L’insuffisance d’enseignants, le manque d’ordinateurs… Voici quelques-uns des problèmes auxquels font face les étudiants du cycle de master de l’Université du Burundi. « Notre grand problème est la lenteur des programmes », confie un étudiant du campus Mutanga. Et de poursuivre : « Nous pouvons avoir le cours cette semaine sans toutefois être sûrs que la semaine prochaine nous étudierons ».
Selon Lui et différents autres étudiants du cycle master approchés, les conséquences de cette insuffisance d’enseignants sont fâcheuses pour eux. « Lorsque l’année académique devient plus élastique, le cycle dure trois ans au lieu de deux ans. Ce qui fait que les étudiantes peuvent rater plusieurs opportunités », précisent-ils.
Une autre Conséquence, selon ces derniers, le prêt bourse qui tari avant l’année académique. « Lorsque l’année académique devient élastique, le prêt-bourse reste limité à une année. Et cela fait que nous ne pouvons pas continuer à vivre au-delà d’une année », insistent-ils.
En outre, les étudiants en master témoignent de rencontrer des difficultés de faire convenablement des recherches.
« Avant de lancer tout programme, l’Etat devrait d’abord songer à doter ce programme d’un équipement suffisant et actualisé. Sans cela, ce programme n’aboutira à rien. Pour moi, c’est une honte de voir l’unique université publique sans ordinateurs suffisants pour réserver aux étudiants de master », martèlent-ils.
Ces étudiants affirment que pour faire des travaux de recherche, ils se rabattent sur des téléphones Android. Sans ces derniers, ils sont obligés de les prêter à ceux qui en ont. Et cela a pour effet de retarder leurs travaux.
Les doléances de ces étudiants
« Que les autorités suivent de près le problème lié au manque d’enseignants », suggèrent-ils à l’Université du Burundi.
Ils demandent à l’Etat de disponibiliser des moyens matériels et financiers suffisants pour soutenir le 2ème cycle. Et cela améliorera les conditions d’apprentissages des apprenants.
L’insuffisance des moyens financiers à l’origine de ce problème
Sanctus Niragira, recteur de l’Université du Burundi, ne nie pas l’existence de ces problèmes sur son université. Pourtant, il fait savoir que le problème d’enseignants n’est pas général. Certaines facultés, ont des enseignants, même si d’autres en ont beaucoup besoin.
Pour Lui, le 2eme cycle exige Des enseignants spécialistes. « Les enseignants spécialistes sont difficiles à trouver, ce qui fait que certains cours ne soient pas dispensés », mentionne-t-il. Ce responsable numéro un de l’université du Burundi affirme qu’en dépit de ces problèmes, son institution fait recours à Des enseignants étrangers pour doter aux étudiants un bagage de connaissances suffisants.
Et d’ailleurs, révèle-t-il, nous sommes en train de Chercher Des enseignants spécialistes par le biais du partenariat pour des travaux que nous seuls ne pouvons pas mettre en application.
Quant au problème de manque d’ordinateurs, il va droit au but :« Quand les moyens nous le permettent, la période de recherche va durer longtemps ».
Cela étant, alors que le 2 ème cycle arrive à sa quatrième promotion à l’Université du Burundi.