Quelques-uns des habitants de Buyengero et Burambi en province Rumonge se lamentent comme quoi leurs pistes risquent de devenir impraticables. La cause : très surchargés, les camions qui empruntent ces axes entraînent des crevasses. Ces derniers risquent de couper la circulation des biens et des personnes. Ces habitants demandent à leur administration d’instaurer la taxe de réhabilitation des routes pour tous les camions qui utilisent ces voies.
Certains habitants des communes Burambi et Buyengero déplorent le piteux état des pistes de leurs communes. Comme en témoignent ces derniers, les camions trop chargés qui traversent ses pistes sont à l’origine de ce piteux état. « Ce sont les camions de la société Savonor qui endommagé les routes. Ils transportent des tonnes de biens sur des routes en terres battues. Dans ce cas des crevasses se creusent doucement », raconte un homme de la zone Muyama, commune Buyengero. Selon un autre habitant de cette même zone, Savonor ne verse pas les taxes dans la caisse communale. Et cela a pour effet, la non-réhabilitation des routes. « Lorsque les camions qui endommagent les routes ne paient pas les taxes communales, d’où proviendrait l’argent de réhabilitations de celles-ci ? », s’interroge-t-il.
Le constat est le même dans la commune Burambi. Selon trois hommes rencontrés au chef-lieu de cette commune, les camions transporteurs des quantités lourdes devraient payer les taxes.
Ces habitants de Burambi et de Buyengero craignent que leurs pistes soient endommagées et deviennent impraticables. Pourtant, ils font savoir que seuls les camions de l’Office du thé du Burundi (OTB) aident à la réhabilitation des routes.
Ils demandent à leurs conseils communaux d’imposer la taxe à tous les camions qui empruntent les voies de ces communes. Et cela dans le but de constituer un budget de réhabilitation des routes.
Dans une réunion tenue ce samedi 29 janvier au chef-lieu de la commune Buyengero, Consolateur Nitunga, gouverneur de Rumonge, a appelé la population de ces deux communes à entretenir ces routes. Il leur a aussi demandé de planter les arbres tout le long de ces voies pour les protéger contre d’éventuels éboulements.
Signalons que ces routes traversent des zones souvent montagneuses.