En ces périodes de longues files d’attente et bousculades sur les parkings de bus à Bujumbura, la Fédération des Associons des Personnes vivant avec Handicap demandent aux professionnels du transport de penser à ces genres de personnes.
« Les longues files d’attente et ces bousculades viennent aggraver la vulnérabilité des personnes vivant avec handicap », a regretté Cassien Bizabigomba, président de la Fédération des Associations des Personnes handicapées du Burundi. Leur déplacement, soutient ce militant de la société civile, devient pour le moment plus problématique. Bizabigomba trouve de plus que la question de transport pour les personnes handicapées reste un grand défi au Burundi.
En plus des difficultés d’accès au bus, les personnes vivant avec handicap qui prennent des bus en mairie de Bujumbura ont confié à Bonesha que même leurs prothèses peuvent être cassés à cause des bousculades. Bizabigomba lance alors un appel vibrant aux chauffeurs, aux convoyeurs et aux rabatteurs d’essayer de faciliter le déplacement des personnes vivant avec handicap.
Il plaide aussi pour les personnes âgées et les femmes enceintes.
Aux décideurs et autorités dans le domaine du transport, il leur supplie de prendre des mesures en faveur des personnes vivant handicap. Non seulement en ces jours de manque de carburant et de bus, mais aussi, rejoindre d’autres pays avancés en matière du respect des droits des personnes handicapées.
« Sous d’autres cieux, un grand pas a été fait, il y a même des signaux d’orientation de ces personnes sur les parkings de bus « , révèle Cassien Bizabigomba. Tout est en ordre.
Il fait savoir que même des bus de transport adaptés existent. Or, au Burundi, observe-t-il, certains bus sont même inaccessibles aux personnes vivant avec handicap. « Nous sommes vraiment loin du respect des droits des personnes vivant avec handicap », analyse cet activiste vivant aussi avec handicap.