« Ces agriculteurs du thé de cette commune de la province de Bururi demandent que le prix de vente d’un kilo de feuilles du thé soit revu à la hausse. « Les 350 BIF sont insuffisant comparativement aux efforts fournies dans l’entretien des champs de thé. »
« Nous travaillons pour ne rien gagner », se lamentent les propriétaires des champs de thé à Mugamba. D’après eux, l’Office du Thé du Burundi devrait voir comment revoir le prix d’achat d’un kilo de thé à la hausse. « Il ne nous permet plus de diminuer les besoins de nos familles. »
Eric Nduwayezu directeur de l’usine du thé de Tora rappelle que le prix du thé à été revu à la hausse l’année passée passant de 270 à 350 BIF le kilo. Il soutient plutôt que le gouvernement dépensent beaucoup de moyens dans l’achat des boutures et l’entretien des routes qui donnent accès aux champs de thé. Ce directeur demande néanmoins à l’Etat du Burundi de mettre en place une institution de régulation de la culture du thé au Burundi.
Des conflits seraient résolus
Nduwayezu explique que pour le moment, des hommes d’affaires mettent en place des usines alors qu’il y en a d’autres qui ont investi dans les multiplications des champs de thé des agriculteurs. « Eux, ils achètent le thé alors qu’ils n’ont rien investi dans leur plantation et entretien. » Pour lui, un organe de régulation pourrait aussi résoudre des conflits qui s’observent entre les sociétés privées de transformation du thé et l’Office du Thé du Burundi.
L’usine du thé de Tora gère des champs entendus sur une superficie de 2777 hectares dont 1450 appartenant aux agriculteurs. L’usine est en train multiplier ces champs dans d’autres communes comme Matana, Rutovu, Songa et Ryansoro.