Les conducteurs d’ambulances en province de Makamba affirment que les patients qu’ils transportent éprouvent des difficultés pour être accueillis lors des transferts vers les hôpitaux de la capitale économique.
« Nous pouvons passer deux jours sans que nos patients soient accueillis », déclarent certains conducteurs d’ambulances à Makamba. Ils l’ont signalé notamment lors d’une descente de la ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida à Makamba pour écouter les doléances de la population. Ces conducteurs affirment qu’il n’est pas facile pour faire entrer un patient en provenance Makamba référé dans des hôpitaux de la ville de Bujumbura. Une situation qui a été critiquée par ailleurs par certains directeurs généraux qui ont accompagné la ministre en charge de la santé à Makamba. « Je voudrais rappeler que les agents de santé qui accompagnent les patients doivent faire le suivi, pas les chauffeurs d’ambulances », a réagi une directrice générale étonnée par le fait que la question soit soulevée par des conducteurs d’ambulances.
La ministre Sylvie Nzeyimana, elle, promet de discuter avec les responsables des hôpitaux en mairie de Bujumbura pour qu’il n’y ait plus ce genre de comportement. Pour les cas d’urgence, la ministre a de surcroît rappelé que les patients ne doivent pas payer la caution. « Il faut prioriser la santé d’une personne ! »