Certains malades du diabète à Bujumbura indiquent qu’il ne leur pas facile d’accéder aux soins et aux médicaments à cause de leurs prix trop exorbitants. Ils se sont exprimés à l’occasion de la journée internationale contre le diabète, ce mardi 14 novembre 2023 et demandent d’être soignés gratuitement.
« Les soins et médicaments sont très chers », racontent les diabétiques interrogés à Kinindo aux environs du Centre médico-chirurgical de Kinindo, en mairie de Bujumbura. D’après un des patient, certains abandonnent de se faire soigner faute d’argent. « C’est au péril de leur vie. » Or, les médicaments sont pris au quotidien pendant toute la vie du diabétique. En état de crise, ceux qui souffrent du diabète font savoir qu’ils deviennent plus faibles et qu’ils ont des vertiges. « Dans ce cas nous devons prendre des médicaments. »
Ils rappellent qu’ils ne sont pas autorisés à prendre n’importe quelle nourriture. « Les médecins nous recommandent des produits alimentaires plutôt chers. » Nos sources diabétiques confient qu’ils sont appelés à manger du petit-pois, du haricot frais… qui sont moins accessible aux moins nantis. Un kilo de petit-pois peut coûter jusqu’à 18 mille BIF, le haricot frais jusqu’à 5000 voire 6000 mille BIF, combien de malades peuvent avoir ce luxe ? », se demande un diabétique.
Les diabétiques approchés à Bujumbura, notent donc que leur maladie est très grave et demandent au gouvernement de les traiter au même titre que les malades du sida et de la tuberculose. « Cela serait très salutaire pour nous. »