La RDC, pays considéré à la fois comme porteur d’atouts et d’inconvénients est admise à la communauté Est Africaine. Professeur Pascal Niyonizigiye donne son point de vue.

« Avec sa population estimée à plus de 100 millions d’habitants, la République démocratique du Congo (RDC) est un grand marché « , précise d’emblée Pascal Niyonizigiye, expert en relations internationales et professeurs d’université. Pour lui, l’intégration de la RDC à la Communauté Est Africaine (CEA) sera profitable aux Etats membres de ladite communauté. La RDC a beaucoup de potentialités : « Le Congo est pays qui a beaucoup de minerais, de forêts et de pétrole ».

Selon l’expert Niyonizigiye, les pays de la CEA pourront profiter de l’entrée de ce géant. « La RDC est un pays qui regorge mille et une opportunités. Les pays de la CEA pourront en profiter pour y investir ».

La RDC serait-elle une source d’insécurité ?

« La RDC est un territoire très vaste difficile à contrôler depuis pratiquement les années 1960, ce qui lui a fait un abri sûr des groupes rebelles », fait remarquer professeur Niyonizigiye. Pour lui, les forces négatives pourraient constituer une source d’insécurité aux pays voisins de la RDC, si rien n’est fait. « Il faudrait concevoir des stratégies. Ces dernières permettront de lutter contre des forces négatives opérant surtout à l’est de la RDC », suggère.

Le nom de la CEA est est-elle valable ?

Ce professeur d’université voit que l’entrée de la RDC, pays de l’Afrique centrale, ne va pas du tout changer le nom de la communauté. « C’est plus que normal que le la RDC puisse appartenir à plusieurs communautés régionales. Car elle est vaste », a-t-il fait savoir. En plus, poursuit-il, même le Burundi, qui est plus petit, appartient à plusieurs communautés économiques régionales. Pourtant, cela n’empêche qu’il reste un Etat membre de la Communauté Est Africaine.

Signalons que la République Démocratique du Congo est le 7ème pays qui vient d’intégrer la Communauté Est Africaine après le Soudan du Sud.