Emmanuel Sinzohagera demande que le thé et le café burundais ne soient plus vendus à Mombasa pour l’intérêt du pays. C’était ce 21 août, au moment où 3 ministres, celle en charge du commerce, celui des Finances et celui de l’Intérieur répondaient aux questions des sénateurs.
Il propose une introduction de nouveaux marchés qui privilégient l’intérêt du pays. Avec le nouveau budget, le président du sénat recommande à l’Office du Thé du Burundi (OTB)et à l’Office de Développement du Café (ODECA) de ne plus vendre leur production à Mombasa. « Il faut trouver un marché qui privilégie l’intérêt du pays au lieu de celui des individus », insiste Emmanuel Sinzohagera. Il appelle aux ministres concernés de chercher un client qui achète le thé et le café directement, « sans passer par aucun intermédiaire. »
Selon lui, Il y a une multitude de pays qui préfèrent le thé et le café burundais qui sont prêts à acheter toute la production et qui paient cash. Néanmoins, le président du Sénat reconnaît que ce genre de proposition gêne les intérêts de certaines gens « qui ne se soucient que de l’argent qui rentre chez eux ». « Un client a acheté un kilo de café à 5 USD alors que l’ODECA à 3 USD », critique Sinzohagera.
Il demande alors particulièrement au ministère du commerce de chercher des clients qui achètent le thé et le café burundais à un prix juste.