L’organisation Paroles et Actions pour le Changement des Mentalités (Parcem) se dit préoccupée par la façon dont la Police de l’Air et des Frontières délivre le passeport ces deniers temps.
Faustin Ndikumana, président de la Parcem, déplore que ce document important qui permet au Burundais d’aller chercher du travail à l’étranger est difficile à trouver. » Si le passport n’est pas délivré à temps, ajoute ce militant de la société civile burundaise, ceux qui veulent aller se faire soigner à l’étranger ne peuvent pas partir. » Et selon lui, après la demande, 5 mois peuvent passer sans que ce document te soit octroyé. « Et cela assoit le phénomène de corruption », indique Faustin Ndikumana.
Néanmoins, s’étonne le président de la Parcem, rien n’est apparemment en train d’être fait pour changer la donne. Pour lui, cette lenteur dans la délivrance du passport est synonyme de garder les Burundais dans le pays malgré eux, ce qui piétine leur droit de circulation que mérite tout être humain. Il demande alors au gouvernement burundais de trouver des solutions aux problème auxquels les Burundais font face dont la délivrance du passeport pour leurs intérêts.
Le commissariat général de migrations tranquillise que la question sera résolue très prochainement. Maurice Mbonimpa commissaire Général de la PAFE dit que les papiers commandés seront réceptionnés la semaine prochaine.