Pour François Xavier Mureha, chercheur, dépendre des appuis extérieurs limite la liberté de la presse. Déclaration faite ce mercredi 3 mai dans un atelier de publication des résultats d’une recherche du Carid-Rgl sur la presse au Burundi.
« Le manque de moyens est un constat dans les médias burundais », observe François Xavier Mureha, chercheur du centre Carid-Rgl et enseignant d’universités.
Il explique que ces médias sont en grande partie soutenue par des organisations locales ou étrangères. « Celles-là orientent alors le fonctionnement de leurs partenaires », avertit-il. Pour lui, cela limite les médias dans leur exercice d’informer.
Mureha déplore de plus qu’après 2015, la multiplication de nouveaux journalistes a fait que la déontologie et la loi sur la presse ne soit plus respectée.
Néanmoins il salue le fait que les médias utilisent les nouvelles technologies de l’information. Ce qui donne accès à l’information à un grand nombre de personnes.
Ce chercheur juge que les universités, les médias et les institutions du pays responsable des médias doivent se mettre ensemble pour trouver des réponses aux problèmes de la presse. « Notamment comment trouver des moyens pour ne pas toujours dépendre des donateurs et avoir une bonne formation. »