Le parti CNL demande au ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique d’autoriser la reprise de ses activités. Pour Agathon Rwasa, président du parti, le parti n’est pas fautif, il n’y a que des problèmes entre les membres du parti.
Ce député et président du CNL rappelle que dans l’histoire des partis politiques au Burundi, il y a toujours eu des conflits entre les membres. Mais, explique-t-il, les activités continuaient plutôt pour chercher à trouver des solutions. « Le parti prépare des réunions, dont un congrès, mais ce n’est pas facile, car le ministère maintient les décisions et sanctions prises contre le parti. »
Dans une conférence de presse, leader du CNL a demandé au ministre de l’Intérieur d’éviter d’être partial en autorisant la reprise des activités du CNL.
Deux parties se disputent la direction du parti. Dix membres d’ancien bureau politique du parti CNL ont décidé de suspendre le président de ce parti Agathon Rwasa et de le remplacer par son secrétaire général.
Cependant, ce dernier a décliné cette offre. Ainsi, ils ont décidé de nommer le doyen d’âge des membres du bureau politique de 2019, Marie Immaculée Ntacobakimvuna , pour assurer l’intérim à la tête de ce parti.
Néanmoins, Agathon Rwasa leur demande plutôt d’être humble et de demander pardon, créer leur nouveau parti ou intégrer d’autres formations politiques.