L’Organisation Solidarité de la Jeunesse pour la Paix et l’Enfance (SOJPAE-Burundi), déplore la façon dont le ministère en charge de l’éducation gère la question d’assurance des élèves de l’Ecole fondamentale. Il affirme qu’il y a ceux qui ne sont pas assistés alors qu’ils devraient l’être.
« Nous avons vu des enfants accidentés mais qui n’ont pas été assistés par l’assureur », regrette David Ninganza, vice-président de la SOJPAE-Burundi.
Cet activiste et parent rappelle que c’est un droit des parents de savoir la maison qui assure leurs enfants. Sinon, observe Ninganza, le ministère de l’Education devrait responsabiliser les parents et les écoles qui devront à leur tour chercher les maisons d’assurance de leurs enfants. Pour lui, les élèves qui participent dans des compétions sportives scolaires ne devraient pas le faire sans qu’ils soient assurés.
« Un élève du Lycée municipal de Musaga a été blessé, les soins exigeaient un budget que les parents et l’école ne pouvaient pas avoir. Et le ministère n’a pas contribué », motive-t-il.
Si un élève joueur n’est pas assuré, SOJPAE demande plutôt au ministère en charge de l’éducation de communiquer aux parents pour qu’ils prennent la responsabilité. « Où bien qu’il accepte de payer. »
La direction en charge des finances au ministère des de l’Éducation nationale et de la Recherche scientifique, elle, rassure que les frais d’assurance des élèves des écoles fondamentales sont payés par l’Etat tandis que ceux du poste fondamental sont payés par les parents à hauteur de 130 BIF par an. La direction soutient de plus qu’un enfant qui a eu un accident à l’école où dans des activités scolaires est soigné sur les frais de l’Etat.