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Commune Mukaza: « Mon objectif n’est pas de sanctionner, mais de corriger»

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Ce mercredi 12 janvier, l’administration de la commune Mukaza s’est prononcée contre les arrestations d’hier. Ces dernières visaient les piétons qui passent en dessous du pont aérien situé sur le boulevard de l’Uprona. Selon cette administration, ne pas passer sur ce pont est punissable.

Dans une interview accordée le matin du 12 janvier à la radio Bonesha fm, Rénovat Sindayihebura, administrateur de la commune Mukaza fait savoir que les arrestations d’hier sont légales. Pour lui, personne n’est autorisée à passer à côté du pont aérien situés sur le boulevard de l’Uprona. Comme il en témoigne, la commune Mukaza doit toujours imposer une amande à tous ceux qui refusent exprès de passer par ce pont. Et cela dans le but d’éviter des accidents qui pourraient se produire lors de la traversée des gens à ce boulevard.

Selon lui, ce pont est construit dans le but de réduire le nombre d’accidents qui s’observeraient à cet endroit.

L’administrateur Sindayihebura affirme que son intention n’est pas de sanctionner les récalcitrants. « Mon objectif n’est pas de punir, mais d’amener les citadins à passer par les places qui leur sont réservées », souligne-t-il.

Il tranquillise les personnes vivant avec un handicap physique ou se trouvant dans l’incapacité de grimper les escaliers de cette passerelle. « Je sais qu’il y a des personnes ne pouvant pas monter les escaliers de la passerelle, mais des agents chargés de les aider à traverser le boulevard sont toujours là », précise-t-il.

Quid des personnes sanctionnées ?

Les personnes à qui la commune Mukaza a imposé une amande de 10 mille BIF hier n’y vont pas par quatre-chemins. « C’est injuste de nous imposer des amandes, étant donné que rien ne signale qu’il y a l’interdiction de passer à côté du passerelle », fait savoir une fillette rencontrée près du pont aérien.

Même son de cloche chez d’autres personnes sanctionnées. Ces derniers demandent la commune de Mukaza de placer des pancartes sur toutes les zones interdites aux piétons. Et cela dans le but de les prévenir contre d’éventuelles sanctions.

Il faut savoir que toute personne arrêtée hier à cet endroit s’est vu infliger une amande de 10 mille BIF.

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