L’ONG locale, Parole et Action pour le réveil des Consciences et le Changement des mentalités, Parcem, estime que cet accord signé il y a 23 ans appartient à l’histoire du Burundi et constitue son patrimoine d’où il faut l’évaluer et le sauvegarder.
Le directeur exécutif national de la Parcem constate que l’accord d’Arusha signé le 28 août 2000 semble ne pas être suivi alors qu’il avait permis de construire un Burundi pour tous et pour chacun. Cela, avertit cet activiste burundais, risque de faire retomber le pays dans des crises politiques comme dans le passé.
Pour Faustin Ndikumana, le Burundi ne pourra pas espérer l’émergence s’il ne dit pas aurevoir aux crises politiques.
Il regrette que les princes que l’accord d’Arusha avait inspirés sont en train de disparaitre. Il cite le partage du pouvoir, la concorde nationale pour éviter les exclusions.
Faustin Ndikumana soutient que l’accord d’Arusha avait signé la renaissance du Burundi. « Des principes comme l’alternance au pouvoir, la démocratie, les droits de l’homme, l’indépendance de la justice… avaient été érigés en mode de gouvernance. »
Si le Burundi ne fait pas attention, observe Faustin Ndikumana, directeur exécutif de Parcem, ces principes risquent de se volatiliser.
Selon lui, l’exclusion, la corruption… commencent à réapparaître.
Pour Parcem, il ne faut pas donc nier l’histoire. L’Accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation doit être sauvegardé. « C’est pour cela que pour le Parcem il devrait y avoir une évaluation de l’accord », conclut Faustin Ndikumana.