Dans différents marchés de la ville de Bujumbura, des produits sont commercialisés dans des emballages réutilisés. Or, le BBN, avait effectué une descente pour rappeler à l’ordre les commerçants
La situation s’observe dans des marchés comme Jabe, Cotebu, Bujumbura City Market ou Ruvumera. Le cas le plus flagrant, c’est la commercialisation de l’huile de palme dans des bouteilles en plastique qui étaient destinées à l’emballage d’eau de boisson comme Kinju. Le Bureau burundais de Normalisation et de Contrôle de la Qualité(BBN) avait récemment saisi différents produits dans ces marchés, dont des boissons alcooliques emballés dans des bouteilles en plastiques prohibées. « Nous continuons à utiliser ces emballages parce que nous ne pouvons pas avoir d’autres qui puissent les remplacer », se défendent les commerçants exerçant dans ces marchés.
Non loin du BBN, se trouvent des gros tas de bouteilles en plastique saisies et emballées dans des moustiquaires.
Gabriel Rufyiri, président de l’Observatoire national de Lutte contre la Corruption et les Malversations économiques, déplore que cela ternît l’image du Burundi et nuit à la santé de la population.
Pour cet ancien membre du conseil d’administration du BBN, la faute est à l’administration et à la police qui ne mettent pas en application les décisions de cet organe de normalisation et du gouvernement. Et de demander à tous les Burundais et aux responsables du pays de se lever comme un seul homme pour vider cette question.