Suivez Bonesha fm En Direct

BBN–OBUHA : tensions autour d’un chantier inachevé

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp

Le BBN regrette l’arrêt sans explication des travaux de construction de son nouveau bâtiment par l’OBUHA depuis un long moment. Son directeur qualifie cette interruption de lourde perte, tant pour l’institution que pour l’État, car le projet est évalué à plusieurs milliards de francs burundais. Il s’est exprimé ce lundi 27 octobre lors d’une conférence de presse tenue à l’issue d’une journée portes ouvertes du BBN.

Samuel Ndayiragije, directeur général du Bureau burundais de normalisation et de contrôle de la qualité (BBN), exprime son mécontentement face à l’arrêt injustifié des travaux de construction du nouveau bâtiment de son institution, réalisés par l’Office burundais de l’urbanisme, de l’habitat et de la construction (OBUHA).

« Comparé aux autres bureaux régionaux ou internationaux, le BBN est vraiment de petite taille. C’est vrai, le pays est petit, mais le BBN est petit par rapport à ce que ça devrait être.  Regardez, nous avions commencé la construction d’un bâtiment à étages pour le BBN, mais tout est maintenant à l’arrêt. Les gens cachent la vérité, pourtant c’est l’OBUHA qui était chargé de l’exécution des travaux. Il devrait donc fournir des éclaircissements. »

 Il fait savoir que les raisons de cet arrêt restent encore inconnues : « On ne sait pas ce qui s’est réellement passé, ni même si les constructeurs sont encore dans le pays. Il faudra demander quand même ce qui s’est passé dans l’OBUHA, parce que, ce n’est pas seulement chez nous que les travaux élaborés par l’OBUHA sont à l’arrêt. La même situation se présente aussi à l’ISABU. »

 Il déplore : « Regardez maintenant, les fers à béton sont en train de rouiller, les planches sont en train de moisir. Très prochainement, on ne pourra pas même mettre la dalle. Chers journalistes, notez-le bien qu’il existe actuellement un bâtiment du BBN valant plusieurs milliards, mais dont les travaux sont complètement à l’arrêt. »

 D’après le BBN, l’État burundais pourrait subir une perte de plusieurs milliards en raison de l’interruption de ces travaux : « Pourtant, un budget de 5 milliards de Fbu avait été alloué pour poursuivre la construction du bâtiment, mais les travaux ont été suspendus sans justification claire », a dit M. Ndayiragije.

Le BBN déplore également le manque d’équipements adaptés pour ses laboratoires ainsi que l’insuffisance de devises nécessaires pour participer à des formations internationales visant le renforcement des capacités.

 

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest
Pocket
WhatsApp

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *