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ONLCT : La Tanzanie détient 476 migrants burundais

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L’ONLCT déplore le flux migratoire clandestin au Burundi. Cet observatoire révèle que plusieurs migrants burundais quittent illégalement le pays à la recherche d’emploi dans les pays voisins. Il regrette qu’en Tanzanie, la plupart de ces migrants burundais sont détenu dans de mauvaises conditions et appelle l’État à promouvoir les droits des migrants burundais.

 Au moment où, en date du 30 juillet de chaque année, le monde célèbre la journée mondiale de lutte contre la traite des êtres humains, l’Observatoire national pour la lutte contre la criminalité transnationale (ONLCT où est ton frère ?) dit être préoccupé par la traite des êtres humains au Burundi.

Prime Mbarubukeye, le représentant légal de l’ONCT explique : « Cette année est célébrée au moment où la traite des êtres humains est devenue monnaie courante au Burundi surtout pendant ces grandes vacances où les jeunes et les enfants burundais sont massivement trafiqués à destination de la Tanzanie, en témoignent les 32 jeunes, dont 5 enfants mineurs, qui ont été interpellés par le parquet de Rutana. »

 Il argumente : « C’est au moment où ils tentaient d’entrer dans l’ancienne province de Makamba, à l’endroit appelé communément Kwitereni, en provenance de l’ancienne province de Karusi, à destination de la Tanzanie. »

 L’ONLCT regrette le flux migratoire des burundais qui quittent clandestinement le pays : « Les jeunes et les enfants burundais se sont manifestés en Tanzanie, où plusieurs burundais migrants illégaux ont été systématiquement arrêtés, soit un total général de 476 burundais migrants illégaux, qui sont déjà documentés par l’ONLCT comme étant emprisonnés actuellement en Tanzanie. »

 Le représentant de l’ONLCT demande l’intervention de l’État burundais pour la protection des droits des migrants burundais.

 « L’ONLCT voudrait demander au gouvernement de nommer pour l’actuelle législature, des ambassadeurs qui s’occupent véritablement de la promotion et de la protection des droits des migrants burundais se trouvant sous leurs responsabilités, afin qu’aucun burundais vivant ou travaillant à l’étranger, ne soit plus victime de la violence de quelle nature que ce soit », ajoute-il.

 

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