Dans une démarche visant à améliorer l’efficacité des services publics, le ministre du Travail et de l’Emploi, Venuste Muyabaga, a annoncé, lors d’une réunion tenue le jeudi 14 novembre, l’instauration de mesures strictes pour lutter contre les retards des fonctionnaires.
Le ministre a souligné que la situation actuelle, où de nombreux fonctionnaires arrivent en retard ou quittent leur poste prématurément, nuit gravement à la productivité du gouvernement. Il a exprimé son incompréhension face à cette situation, notant que certains employés ne sont toujours pas présents à 9h ou même à 10h du matin. « Il est inacceptable que le travail de l’État soit entravé par le manque de ponctualité, alors que les horaires de travail sont clairement établis », a-t-il déclaré. Il a également fait remarquer que les employés du secteur privé semblent respecter ces horaires, ce qui accentue le contraste.
À partir de lundi le 18 novembre 2024, des inspecteurs seront désignés pour effectuer des contrôles dans les différents ministères afin de s’assurer que les employés respectent les horaires de travail. Des sanctions pourraient être appliquées à ceux qui ne se conformeront pas à cette directive, dans le but de restaurer l’ordre et l’efficacité au sein de la fonction publique.
Réactions et Critiques
Cette annonce a suscité des critiques de la part de certains responsables du personnel, qui soulignent que le manque de carburant et les difficultés de transport rendent parfois difficile l’arrivée à l’heure au travail. Ils estiment que ces problèmes doivent être pris en compte avant d’imposer des sanctions.
En réponse à ces préoccupations, le ministre Muyabaga a affirmé que ces excuses ne devraient pas retarder l’action nécessaire. « Les problèmes de transport, bien que légitimes, ne devraient pas justifier le non-respect des horaires. Nous devons trouver des solutions tout en étant au travail », a-t-il ajouté.